LA MUE DU VELOURS CHEZ L’ORIGNAL

Quand les orignaux entrent en scène

Salut tout le monde, ici MooseMan de Mooseman Nature Photography! Aujourd’hui, on embarque pour le début d’une série vraiment spéciale sur les étapes du rut chez l’orignal. Et même si techniquement cette étape est appelée le pré-rut, pour nous, c’est le coup d’envoi officiel de la saison. Pourquoi? Parce que c’est à ce moment-là que les mâles commencent à perdre leur velours. Et croyez-moi, c’est tout un spectacle.

Le moment tant attendu : le début du grand changement

On était super excités de tomber sur trois magnifiques taureaux cette journée-là. Bon, on a dû travailler fort pour les trouver, mais ça en valait tellement la peine! Ils nous ont repérés, nous ont jaugés, et ont décidé qu’on était moins dérangeants que les ours qu’ils croisent régulièrement. Ils sont ensuite partis se fondre dans ce qu’on appelle leur petit coin secret : les grandes pruches. Un coin dense et touffu où ils aiment se cacher.

C’est dans ces endroits-là qu’on rampe et qu’on s’infiltre avec notre caméra pour essayer de les suivre sans les déranger. Et devinez quoi? C’était le temps du drop time! Oui, le moment où le velours commence à tomber, et MooseMan était dans tous ses états.

C’est quoi exactement ce “velours”?

Le velours, c’est une sorte de peau fine recouverte de poils doux, qui alimente les bois en sang et en nutriments tout au long du printemps et de l’été. Ces bois, d’ailleurs, sont parmi les tissus qui poussent le plus rapidement chez tous les mammifères. Quand l’orignal atteint un certain point hormonal vers la fin août, son corps commence à couper l’apport sanguin au velours.

Et c’est là que la magie opère – ou plutôt, que la démangeaison commence! Une fois que les nerfs du velours meurent, on imagine que ça pique intensément, ce qui pousse le taureau à se gratter frénétiquement contre les arbres, les buissons et même l’herbe pour s’en débarrasser.

Un spectacle un peu gore… mais fascinant

Quand le velours se détache, ça peut avoir un look presque digne d’Halloween : des morceaux pendants, gluants, un peu dégoûtants – mais complètement naturels! Et non, ça ne fait absolument pas mal à l’animal. Ce n’est plus un tissu vivant, alors le taureau s’en débarrasse sans souci.

Ce jour-là, on a carrément campé près d’un orignal pour documenter tout le processus. On a même ramassé un bout de velours tombé pour voir à quoi ça ressemblait : c’est doux comme du velours neuf… mais ça devient vite dur comme du jerky. Et tenez-vous bien : certains orignaux mangent leur propre velours. Oui oui. Herbivore ou pas, on trouve ça un peu étrange, mais qui sait, peut-être que ça leur apporte quelque chose?

Le velours tombe… place aux armes

Une fois leur velours complètement tombé, les taureaux se retrouvent avec des bois flambants neufs, prêts pour la prochaine étape : les combats d’entraînement, aussi appelés les « sparrings ». Au début, leurs bois sont encore tachés de rouge à cause du sang, mais ça disparaît assez vite.

Notre vedette du jour, qu’on avait suivie toute l’après-midi, avait presque terminé de se débarrasser de son velours, même dans les coins les plus compliqués, comme les « kickers » et les extrémités de ses bois. Il était clairement prêt pour ce qui s’en vient ensuite – les confrontations, la domination, la conquête.

Merci d’être avec nous dans cette aventure!

Ce qu’on fait, c’est plus qu’un passe-temps. C’est une vraie passion. On adore passer du temps sur le terrain, observer la faune dans son état naturel, et capturer ces moments magiques pour vous les partager.

Alors si vous aimez ça, suivez-nous, abonnez-vous sur YouTube, et restez à l’affût des prochaines étapes du rut. Ce n’est que le début!

À bientôt dans la forêt,

MooseMan 🦌📸

Inclus:

• 1 Vidéos Introduction (Français)

• 6 Vidéos (Anglais)

• 5 Leçons + Quiz (20 questions)

**Chaque vidéo est accompagnée d’un module et d’un quiz interactif.** 

Ce module a pour objectif d’instruire et de divertir les passionnés de la nature. 

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